Dans cette affaire, je paie le prix de l’acharnement d’une Ministre en mal de reconnaissance qui espère sans doute asseoir sa légitimité et son autorité en ayant probablement exercé des pressions auprès de cette commission. Les deux missions d’inspection de l’IGAENR se sont contentées de retenir les propos mensongers de quatre personnes. Aucun de mes arguments, aucune intervention des témoins, aucune des pièces fournis aux inspecteurs et aux membres de la commission n’ont été pris en considération, ni même mentionnés dans les rapports de l’IGAENR, pas plus que dans le compte rendu de la phase d’instruction de la section de discipline. Les procédures successives menées sous l’autorité de la Ministre relève purement et simplement du procès en inquisition.

procès en inquisition laroussi oueslati

université du Sud Toulon-Var

laroussi oueslati revoqué

acharnement valerie pecresse

accusation laroussi injustifé * trafic visa toulon * trafic diplome toulon * jugement scandaleux valerie pecresse * ACHARNEMENT DE LA MINISTRE valerie pecresse POUR UN PROCES EN INQUISITION

appel décision laroussi oueslati

Les erreurs commises à l’université du Sud Toulon-Var sont uniquement administratives et techniques. Dans un contexte serein, elles n’auraient jamais entrainé ma révocation de la fonction publique, pas plus qu’elles n’auraient eu pour conséquence l’interdiction d’exercer toute fonction d’enseignement et de recherche pendant 3 ans pour le Vice président du CA et pendant 1 an pour le vice-Président du CS. En effet, il est plus qu’urgent de rétablir la vérité : l’IGAENR a conclu à l’absence de trafic de diplômes au profit d’étudiants chinois. Je ne fais l’objet d’aucune enquête judiciaire. Par contre, j’ai maintenant l’intime conviction que l’on cherche systématiquement à nuire à ma réputation de façon honteuse et répugnante. Pire, on me prive aujourd’hui, après 25 ans de services rendus à l’Université d’exercer mon métier et de gagner ma vie honorablement.

LA MINISTRE AVAIT ANNONCE PUBLIQUEMENT SON INTENTION DE FAIRE APPEL SI ELLE N’ETAIT PAS SATISFAITE DE LA DECISION DE LA SECTION DE DISCIPLINE : En 2009, à quelques mois des élections régionales, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait subi de longues grèves du printemps et elle devait trouver le moyen de se refaire une image de marque. A l’époque j’étais élu au conseil de la région PACA sur la liste de Michel Vauzelle et je présentais le profil idéal du coupable en raison sans doute de mes origines tunisiennes. Aujourd’hui, en 2010, la situation de la Ministre n’a guère évolué. Elle est certes toujours Ministre mais son blason a toujours besoin d’être redoré. Pour ma part, je précise que je suis enseignant chercheur (Maître de conférences en Sciences de l’Ingénieur) parce que j’ai obtenu cette qualification dans le cadre d’un concours. J’ai été élu Président de l’université du Sud Toulon Var à deux reprises avec une large majorité. Les erreurs que j’ai pu commettre sous contrôle de la haute administration de l’université et du Recteur de L’Académie de Nice n’ont strictement rien à voir avec mon métier, l’enseignement et la recherche. Un Président a pour mission de développer des projets pour son université et dans l’intérêt du service public. C’est ce que je me suis attaché à faire et je suis convaincu de l’avoir bien fait. Je ne suis nullement un spécialiste du droit administratif. Huit cent personnes travaillent dans cette université et je ne pouvais malheureusement pas contrôler chacun de leur geste et d’ailleurs aucun président n’en a les compétences. C’est le rôle de l’administration. Il existe une administration suffisamment hiérarchisée pour veiller aux procédures. Dans cette affaire le Recteur devait également procéder au contrôle de la légalité. Ce que visiblement il a oublié de faire alors que son représentant était toujours présent lors des CA de l’université du sud Toulon Var. J’estime que la décision qui vient d’être prise est totalement injuste d’autant que les véritables responsables des erreurs administratives et techniques demeureront impunis. Ils sont cyniquement conscients de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils font. La décision prise par la section de discipline est extrêmement grave car elle est fondée sur des accusations d’une rare malhonnêteté qui ont été mises au service d’une cause peu avouable. La Ministre avait annoncée au préalable que si la décision de la section disciplinaire ne lui convenait pas elle ferait appel. Son communiqué de presse atteste de sa satisfaction.

Pour ma part, je n’en resterai pas là. J’ai fait appel de cette décision scandaleuse auprès du CNESER.