Jusqu'à demain, à huis clos, quinze universitaires vont entendre les nombreux acteurs de ce dossier. Il s'agit d'une procédure d'instruction administrative au cours de laquelle - outre les auditions - M. Oueslati pourra répondre et émettre des observations.

Son conseil, Me Lionel Moroni, est « confiant». Il estime que l'enquête a été menée sur une fraude. « Or, il n'y en a pas. On relève des problèmes liés aux modes d'inscription à l'université ; un dysfonctionnement qui n'est pas propre à l'université de Toulon. Il s'agit simplement du non-respect d'un décret de 1985. Mais il n'y a pas de faux diplômes. »

Il estime qu'il y a eu « une totale disproportion entre sa responsabilité, sa faute et la lourdeur de la sanction » et que son client a pâti « de querelles internes et de règlements de comptes. » Dans les prochaines semaines, la parole sera donnée à la plaidoirie de la défense ; la section disciplinaire devant rendre une décision dans un délai non déterminé.